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- Axolotls et cie, certificat de cession, législation
Haut de page certificat certificat certificat de cession, législation, charte Share Le certificat de cession n'est pas utile pour les axolotls de couleurs albinos blancs et albinos dorés (gold) Législation 2018 ce qui change Sylvain Larrat, Vétérinaire exclusif NAC, animaux exotiques, faune sauvage et aquatique Diplomate of the American College of Zoological Medicine Professeur associé, faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal nous apporte des précisions sur la nouvelle législation 2018, un grand merci ! "La nouvelle législation s'applique aux animaux d'espèces non domestique, et donc pas aux axolotls albinos vu l'arrêté du 11 aout 2006 fixant la liste des espèces domestiques ( https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000789087 ). Pour les autres phases (ou au moins pour la phase sauvage), les axolotls sont en annexe B du règlement CE n°338/97. Ils doivent donc être identifiés et enregistrés dans le fichier I-fap. Aucune condition de détention quand on détient moins de 40 individus, et qu'on ne vend/donne pas régulièrement de petits. Pour les modalités d'identification : - Photos obligatoires pour les jeunes ( photo de la tête où on voit bien les yeux, vue du dessus, vue du dessous). - L'identification par transpondeur électronique est possible chez les adultes. Pour des raisons de bien être animal, je pense qu'on devrait anesthésier les animaux pour cette procédure. La taille à partir de laquelle l'implantation est réalisable est à la discrétion du vétérinaire en l'absence actuelle de recommandations claires. En espérant que ça soit plus clair, Cordialement, Sylvain Larrat" Sur nos axolotls il ne sera pas nécessaire de les pucer ce serait trop intrusif. Enregistrer ses axolotls auprès de l'IFAP https://www.i-fap.fr/ Déclaration Universelle des Droits de l'Animal Pétitions en bas de page La Déclaration Universelle des Droits de l'animal a été proclamée solennellement le 15 octobre 1978 à la Maison de l'UNESCO à Paris. Elle constitue une prise de position philosophique sur les rapports qui doivent désormais s'instaurer entre l'espèce humaine et les autres espèces animales. Son texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l'Animal en 1989, a été rendu public en 1990. PRÉAMBULE : Considérant que la Vie est une, tous les êtres vivants ayant une origine commune et s'étant différenciés au cours de l'évolution des espèces, Considérant que tout être vivant possède des droits naturels et que tout animal doté d'un système nerveux possède des droits particuliers, Considérant que le mépris, voire la simple méconnaissance de ces droits naturels provoquent de graves atteintes à la Nature et conduisent l'homme à commettre des crimes envers les animaux, Considérant que la coexistence des espèces dans le monde implique la reconnaissance par l'espèce humaine du droit à l'existence des autres espèces animales, Considérant que le respect des animaux par l'homme est inséparable du respect des hommes entre eux, IL EST PROCLAME CE QUI SUIT : Article premier Tous les animaux ont des droits égaux à l'existence dans le cadre des équilibres biologiques. Cette égalité n'occulte pas la diversité des espèces et des individus. Article 2 Toute vie animale a droit au respect. Article 3 Aucun animal ne doit être soumis à de mauvais traitements ou à des actes cruels. Si la mise à mort d'un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d'angoisse. L'animal mort doit être traité avec décence. Article 4 L'animal sauvage a le droit de vivre libre dans son milieu naturel, et de s'y reproduire. La privation prolongée de sa liberté, la chasse et la pêche de loisir, ainsi que toute utilisation de l'animal sauvage à d'autres fins que vitales, sont contraires à ce droit. Article 5 L'animal que l'homme tient sous sa dépendance a droit à un entretien et à des soins attentifs. Il ne doit en aucun cas être abandonné, ou mis à mort de manière injustifiée. Toutes les formes d'élevage et d'utilisation de l'animal doivent respecter la physiologie et le comportement propres à l'espèce. Les exhibitions, les spectacles, les films utilisant des animaux doivent aussi respecter leur dignité et ne comporter aucune violence. Article 6 L'expérimentation sur l'animal impliquant une souffrance physique ou psychique viole les droits de l'animal. Les méthodes de remplacement doivent être développées et systématiquement mises en œuvre. Article 7 Tout acte impliquant sans nécessité la mort d'un animal et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la vie. Article 8 Tout acte compromettant la survie d'une espèce sauvage, et toute décision conduisant à un tel acte constituent un génocide, c'est à dire un crime contre l'espèce. Le massacre des animaux sauvages, la pollution et la destruction des biotopes sont des génocides. Article 9 La personnalité juridique de l'animal et ses droits doivent être reconnus par la loi. La défense et la sauvegarde de l'animal doivent avoir des représentants au sein des organismes gouvernementaux. Article 10 L'éducation et l'instruction publique doivent conduire l'homme, dès son enfance, à observer, à comprendre, et à respecter les animaux. La Déclaration Universelle des Droits de l'Animal a été proclamée solennellement à Paris, le 15 octobre 1978, à la Maison de l'Unesco. Son texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l'Animal en 1989, a été rendu public en 1990. http://www.code-animal.com/poissons-combattants-une-vie-en-boite/ http://www.lepoissonrouge.org/index.php/blog/32-signez-la-petition http://www.consoglobe.com/poissons-tortues-porte-cles-signez-petition-cg
- Anidoc' Clinique Vétérinaire | France | Axolotls et Cie
Rétention d'oeufs : Ce terme n'est pas le plus adapté nous l'utilisons à tort, voir explications en bas de page Anidoc' Clinique Vétérinaire La Clinique vétérinaire Anidoc' se situe à Ouville-la-rivère en Seine Maritime au 98 Impasse du Moulin 76680 Ouville-la-Rivière Vous pouvez les joindre au 02 35 83 02 10 ou via mail : contact@cliniqueveterinaire-anidoc.com La clinique dispose également d'un site : http://www.cliniqueveterinaire-anidoc.com/ "Stérilisation d'une femelle axolotl qui nageait sur le coté à cause d'une trop importante quantité d’œufs dans son abdomen. L'axolotl étant un amphibien, l'anesthésie s'initie dans l'eau au sein d'un bac d'induction. Puis, avec un système de pompe l'eau contenant le produit anesthésique est aspirée et irrigue les branchies du patient sortie de l'eau. Tout s'est bien passé. Elle nage aujourd'hui normalement !" Merci à la Clinique Anidoc' pour ce partage et pour son travail incroyable ! CAS N°1 Rétention d'oeufs CAS N°2 Voici l'histoire d'ELodie Guillen, et plus précisement celle de Milli son axolotl : Description : Milli axolotl femelle âgée de 2 ans Symptômes : Les dernières pontes elle ne sortait que les poches transparentes qui enveloppent les œufs et était anormalement grosse. Première visite à la Clinique des NAC à Toulouse avec le Dr. Feix, on lui a fait une radiographie qui a montré que ses poumons étaient compressés donc le Docteur a décidé de faire une ponction afin de prélever un échantillon de liquide qui s’avère être une infection dûe à une bactérie, Milli a eu à un traitement, soit 0,03mg une fois par jour de Baytril pendant 1 semaine. Ne voyant aucun changement je la ramène chez le vétérinaire. Seconde visite à la clinique, le vétérinaire décide de faire une échographie qui montre un amas d’œufs donc deuxième diagnostic rétention d’œufs, avec tout de même une diminution du liquide donc les marches à suivre sont de nous laisser deux semaines afin de lui permettre de pondre, pendant ce laps de temps l’eau est maintenue à 14°C, changement de place des décorations et des plantes pour aider à la stimulation des mâles et de Milli . Deux semaines ont passé Milli n’a pas pondu, elle a de nouveau grossi, ne mange que très peu et a du mal à se déplacer donc je la ramène chez le vétérinaire. Troisième visite , le vétérinaire constate qu'elle a énormément grossi et que nous allons essayer une dernière tentative en lui injectant une dose d’ocytocine afin de lui permettre d’expulser les œufs « naturellement » et il m'explique que cela échoue l'on passera à l’opération. Après l’injection Milli n’a montré aucun changement de comportement, elle a évacué un peu de mucus mais rien de plus donc le vétérinaire décide de l’opérer l’après-midi même. La situation était bien plus grave que pensée, pendant l’opération le Dr. A découvert que Milli avait fait une ponte intra-abdominale avec perforation de l’utérus. Le diagnostic final est que Milli a eu une infection aux ovaires qui l’empêchait de pondre normalement malgré les prises de spermatophores, cela lui a donc provoqué la perforation de l’utérus. Les œufs étaient pour une grosse partie collés sur la paroi abdominale et en très mauvais état. Milli avait encore dans son corps une très grosse partie de liquide, avec cependant très peu de bactéries pathogènes. J’ai donc décidé de la laisser partir car elle n’avait que très peu de chance de s’en sortir et je souhaitais lui éviter toutes souffrances supplémentaires. Elodie Guillen Elodie Guillen Elodie Guillen Elodie Guillen Elodie Guillen Elodie Guillen "La rétention d'oeuf me semble pouvoir être une conséquence d'un grand nombre de facteurs, allant d'une pathologie concomitante comme dans le 2ème cas, à un niveau de stress (ex : habitat inadapté) élevé qui bloque la ponte. Au final, la présence d'oeufs retenus doit déclencher la recherche d'une cause sous-jacente. Comme toutes les maladies, il y a une part de hasard, oui. J'ai l'impression que l'absence de mâle devrait inhiber la ponte dans la majorité des cas, mais je ne trouve pas d'étude sérieuse qui nous indique si c'est vraiment un facteur de risque de rétention de ponte. Jusqu'à un certain point, une femelle devrait être en mesure de résorber des œufs non pondus, si elle n'a pas d'autre problème. La présence d'un mâle sera plus physiologique, si les animaux sont par ailleurs en bonne santé. La reproduction peut être coûteuse sur le plan énergétique pour les femelles, et accélérer une maladie sous-jacente. La quantification des risques d'une situation par rapport à l'autre ne me parait pas simple en l'absence de données chiffrées. Subjectivement, je trouve que faire des groupes plus naturels en incluant un mâle devrait être mieux, mais ce n'est pas prouvé à ma connaissance." Sylvain Larrat Vétérinaire exclusif NAC, animaux exotiques, faune sauvage et aquatique Diplomate of the American College of Zoological Medicine Professeur associé, faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal En bref : les avis ne sont pas partagés sur la rétention d'œufs ou non, sur des milliers de membres à travers la France quelques-uns souhaitent croire qu il n y a aucun risque à maintenir des femelles sans mâles. En fait cela ne posera aucun souci à certaines femelles c'est vrai ! Comme me l'a expliqué un vétérinaire c est également dû à une légère pathologie propre a certaines femelles, oui mais lesquelles? Et bien justement l'on ne peut le deviner. Donc le fait de ne pas savoir si vos femelles n'auront pas de souci implique qu'il faut les maintenir avec au moins un mâle en âge de maturité sexuelle. Comment peut on dire aucun souci, vu que justement c est un risque. le principe de précaution ne prévaut 😵 il pas? " Je suis totalement d’accord avec les écrits du Dr. Larrat. Par ailleurs il n’y a pas réellement de « rétention d’œuf », ce sont des rétentions ou stases folliculaires, (ou œufs non fécondés). C'est un abus de langage, lorsque l’on parle de rétention d’œuf, on pense à un œuf bloqué, ou alors un bébé bloqué … le terme scientifique est une « dystocie ». Ce n’est pas le cas chez les axolotls. En fait on observe des absences de ponte ou surproduction de follicules ou les deux. Et normalement une femelle si elle n’a pas de mâle, ou un environnement non adapté à la ponte, va faire peu d’ovocytes, qu’elle est capable de résorber. Les « rétentions d’œuf » ou stase folliculaire… ou quelle que soit la manière dont on les appelle, sont très souvent la conséquence de quelque chose d’autre, et c’est souvent l’arbre qui cache la forêt. Ce sont rarement des urgences, elles répondent très mal aux « traitements classiques des rétentions d’œufs » (calcium, injection d’hormones…) et si on se contente de regarder cela, en général ça finit mal à moyen terme. Il est difficile de faire des vérités générales, et recommandations valables de manière générale. Nous n’avons pas de données chiffrées comme le souligne le Dr. LARRAT. J’ai plusieurs clients qui ont une ou deux femelles seules depuis des années sans aucun soucis. J’ai de nombreux clients qui perdent leurs femelles par épuisement, blessures, harcèlement dominance des mâles, ou en tout cas cela constitue un facteur prédisposant aux maladies. Mais effectivement dans certains cas il y a des femelles qui se mettent à faire pleins d’ovocytes alors qu’il n’y a pas de mâles. La présence de mâles peut les aider à les éliminer (pondre), mais on revient sur le débat précédent, en général c’est qu’il y a un autre problème derrière … Normalement une femelle n’est pas censée générer des ovocytes en quantité si elle n’entre pas en reproduction, et même si elle est perturbée pendant la ponte et ne peut pas pondre, elle est censée les résorber sans problème. " Dr Blanc
- Flottaison-anormale | France | Axolotls et Cie
FLOTTAISON ANORMALE Share L’axolotl flotte à la surface, et a du mal à plonger. Il se retrouve souvent sur le dos. On parle ici d’une flottaison constante c’est-à-dire du matin au soir et pendant 24 à 48h. Car l’axo étant sujet à l’aérophagie il ne faut pas s’inquiéter si ce dernier flotte temporairement.Le traitement implique de placer l'animal dans de l'eau froide (vers 15°, voir 10° pour les cas plus graves), car l'eau plus chaude semble empirer le problème. Il faut aussi mettre l'animal à la diète, et ne plus le nourrir pendant 1 à 2 semaines (sur des adultes, mais souvent quelques jours à une semaine suffisent !). L'axolotl ne pouvant plus toucher le fond, voir se retrouvant sur le dos, il semble très stressé, ce qui augmente encore l'aérophagie. Il est donc conseillé de mettre l'animal dans quelques cm d'eau, pour lui permettre de se déplacer sur le sol, comme il en a l'habitude. Mais comme dit précédemment cela ne s’avère pas toujours nécessaire et il faut surtout trouver les causes de ce stress. Moyennant quoi, l'évolution est positive, et la guérison complète.Dossier non terminé encore soyez patients. Personnellement je n ai jamais eu à isoler un axolotl pour cela, ayant un aquarium très planté, le loulou s'accroche aux plantes le temps de l'épisode d'aérophagie et tout revient à la normale en quelques jours. Vet'eau-Ornement · 3 février · "Voici Lilith la petite axolotl. Les axolotl sont des petits animaux très attachants et très intéressants. Ce sont des amphibiens proches des salamandres mais qui restent toute leur vie à l’état larvaire. Un peu comme un têtard ne qui deviendrait jamais grenouille. De ce fait, ils respirent dans l’eau à l’aide de branchies externes (que l’on peut voir sur la photo) et sont très sensibles aux paramètres de l’eau dans laquelle ils vivent. Finalement ce sont des animaux qui présentent de très nombreuses similitudes avec les poissons. Lilith avait de gros problèmes de flottaison ce qui l’empêchait de pouvoir rester sur le fond pour se reposer. Elle est maintenant en pleine forme 😉" "Différentes atteintes peuvent créer des problèmes de flottaison. Pour Lilith il s'agissait de ballonnements, en relation avec un fort parasitisme. Nous l'avons aidé à extérioriser le gaz pour qu'elle puisse se reposer, et prendre tranquillement son antiparasitaire ;) Lorsque le cas est trop avancé, nous faisons appel à des médicaments pour accélérer le transit. Les antiparasitaires utilisables chez les axos sont globalement les mêmes que chez les autres animaux. Ils dépendent essentiellement du type de parasite visé (vers, type de vers, protozaires, sangsues...). Pour cela il faut absolument faire une coprologie, car se tromper peut entraîner de gros déséquilibres de flore, et en plus permettre l'explosion du réel parasite en jeu. Le recours à des traitements sans mise en évidence précise de pathogène requiert de l’expérience personnelle, et du fait de l'absence de données bibliographiques chez cette espèce, ces protocoles ne peuvent être divulgués. Je recommande donc (comme n'importe quel animal) de réaliser une analyse coprologique et de traiter en fonction)." Je remercie le Docteur Blanc pour sa disponibilité et ces précieuses informations qui pourront bien entendu aider d'autres vétérinaires même s'ils ne sont pas spécialisés en axolotls, Le Dr Blanc crée actuellement un service de soutien à distance pour les vétérinaires souhaitant prendre en charge des poissons (et batraciens aquatiques également ). Service vétérinaire entièrement dédié à la médecine des animaux aquatiques dont bien évidemment l'axolotl.
- Axolotls et cie, grenouille rousse
Grenouille Rousse Share DESCRIPTION Son corps est trapu et ses pattes robustes, sa peau est habituellement granuleuse mais lisse en période de reproduction. Sa tête est large à museau arrondie, sa pupille horizontale. Au printemps les mâles ont la gorge bleutée. Longueur totale : 10 cm, les mâles étant plus petits que les femelles 6 cm. Les grenouilles ont des pattes arrière plus longues et plus musclées que celles des crapauds, ce qui leur permet de faire de grands sauts. Elles sont également bien adaptées à la vie aquatique: les doigts des pattes arrière sont reliés par une membrane qui facilite la nage. La peau des grenouilles, contrairement à celle des crapauds, est lisse et sans verrue. Leurs grands yeux globuleux leur permettent de voir dans toutes les directions. Les grenouilles possèdent une langue gluante qui leur permet d'attraper efficacement les petits animaux dont elles se nourrissent: insectes, araignées, escargots, limaces et vers de terre. Certaines grosses grenouilles peuvent manger d'autres grenouilles, de petits rongeurs, voire de petits poissons. La grenouille rousse, comme toutes les grenouilles, est un amphibien au corps ramassé et dépourvu de queue. La peau est brune, à motifs foncés. Le museau est assez aplati, et on trouve des callosités sur les orteils des pattes postérieures à la saison du frai. HABITAT Toute l'Europe, à l'exception de la zone méridionale, Asie jusqu'au Japon atteint 2000 m dans les Pyrénées et 2 500 m dans les Alpes. Vit sur les sols granitiques, en eaux stagnantes dans la partie haute des cours d'eau pendant la période d'hivernage et de reproduction (hiver et printemps) et à terre le reste de l'année. Bien que leur respiration soit pulmonée, les grenouilles peuvent rester sous l'eau pendant de longues périodes, en absorbant l'oxygène dont elles ont besoin par leur peau, très fine. Certaines espèces passent la plupart de leur temps dans des trous souterrains humides, dont elles ne sortent que pour se nourrir et se reproduire. Dans les régions où il existe une mauvaise saison, trop froide ou bien trop chaude, les grenouilles s'enterrent dans la boue et la vase et entrent en léthargie jusqu'au retour de la belle saison. REPRODUCTION Les grenouilles rousses sont très tôt dans l'année sur leurs lieux de ponte. Les mâles, pourvus de sacs vocaux intérieurs à la gorge, y font entendre leurs coassements assez disctrets. Le chant, qui leur permet d'attirer les femelles, est différent selon les espèces: c'est un moyen de les différencier. Les mâles de certaines espèces possèdent des sacs vocaux, qui se gonflent et permettent de produire des sons plus puissants.. Les larves (tétards) sont de couleur noire. Les migrations des grenouilles rousses, lors du frai, les exposent aux dangers des routes à traverser. C'est un Ovipare. Accouplements et pontes sur une période de 15 jours entre février et avril en Lozère selon l'altitude. La fécondation est externe. Les femelles pondent 1 500 à 4 000 œufs dans l'eau, par paquets Chaque œuf est entouré d'une gangue muqueuse, qui leur permet de s'agglutiner Les têtards naissent au bout de 2 à 3 semaines selon la température. Leur développement dure 2 à 3 mois jusqu'à la métamorphose. Maturité sexuelle atteinte à 3 ans. L'éclosion va libérer des têtards. Le têtard est une forme larvaire aquatique et herbivore. Il va subir une métamorphose progressive pour donner la forme adulte, amphibie et carnivore. Au cours de cette métamorphose, la queue va régresser tandis qu'apparaîtront quatre pattes, et les branchies vont disparaître. L'acquisition de poumons permet aux adultes de vivre un certain temps hors de l'eau. La peau joue également un grand rôle dans la respiration. ALIMENTATION Vers, mollusques, insectes, araignées et cloportes font partie de son alimentation. Les têtards se nourrissent d'algues, de débris végétaux, mais aussi de petites proies animales ou d'œufs d'autres amphibiens I'm a title. Click here to edit me. I'm a paragraph. Click here to add your own text and edit me. It’s easy. Just click “Edit Text” or double click me to add your own content and make changes to the font.
- Axolotls et cie, Comprendre l'utilité d'un rôdage
roder aqua LE CYCLE DE L'AZOTE ACCÉLÉRER LE CYCLE J'ai mes axolotls mais mon aquarium n'est pas fini de "rôder" ... J'ai un souci important dans mon aquarium qui nécessite que j'en sorte mes axolotls.. Share LE CYCLE DE L'AZOTE OU RODAGE RÔDER : signifie ''Mettre au point de façon progressive''. Le rodage est essentiel à la survie de vos futurs animaux. Il s'agit du processus durant lequel on prépare l'aquarium pour y faire vivre ceux-ci. Les axolotls tolèrent mal les produits chimiques comme la plupart des bactéries de démarrage et les conditionneurs. (Ceci étant dû au fait qu'ils n'ont pas d'écailles pour se protéger, leur peau absorbe tout ainsi qu’un foie qui ne filtre pas tout...) Après l'acquisition de votre cuve/bac, il faudra démarrer ce cycle. La chimie de l’eau Le bien-être des poissons et des plantes est intimement lié à la qualité de l’eau dans laquelle ils évoluent. Pour obtenir et maintenir une qualité d’eau convenable, l’aquariophile n’a pas à devenir un chimiste chevronné. Cependant, la compréhension de certaines notions de base sur le cycle de l’azote, le pH, la dureté et le CO2 est un gage de succès pour l’aquariophile. Cela évitera bon nombre de frustrations pouvant décourager même les plus optimistes. Le cycle de l’azote Les poissons de nos aquariums rejettent des déchets organiques dans l’eau. À cela s’ajoutent la décomposition des végétaux et du surplus de nourriture. La décomposition de produits azotés entraîne la formation d'ammoniaque (NH3), un composé hautement toxique pour la plupart des poissons. Dans la nature ce phénomène est à peine perceptible compte tenu de l’immensité du volume d’eau en cause et de l’équilibre bactérien qui y règne. Mais un bac, si grand soit-il, représente une goutte d’eau comparé aux étendues naturelles. Les concentrations d’ammoniaques peuvent atteindre des proportions critiques en quelques heures. Heureusement, il existe un phénomène biologique appelé nitrification qui convertit à l’aide de bactéries aérobiques les composés azotés hautement toxiques que sont l’ammoniaque (NH3) et les nitrites (NO2-) en d’autres composés azotés beaucoup moins toxiques, les nitrates (NO3-). C’est ce qu’on appelle le cycle de l’azote. Le principe Les déchets organiques présents dans l’aquarium se décomposent en deux principaux composés azotés, l’ammonium (NH4+) qui est très peu toxique, et l’ammoniaque (NH3), hautement toxique. Par la suite, ces composés seront convertis en nitrites (NO2-) par des bactéries dites nitrifiantes appelées nitrosomonas. Ces nitrites sont eux aussi excessivement toxiques pour les poissons. En fait, dans un aquarium équilibré, dès que la concentration de nitrites est mesurable par les tests du commerce, on doit immédiatement procéder à un changement d’eau (25 à 30%) afin de les éliminer le plus rapidement possible. Finalement, les nitrites seront convertis à leur tour en nitrates (NO3-) par les bactéries de type nitrobacter. Les nitrates, beaucoup moins toxiques que les autres composés azotés, ne sont dangereux que s’ils sont en trop grande concentration dans l’eau. Ceux-ci seront en partie assimilés par les plantes comme nutriments, en partie transformés en azote gazeux (N2) et autres composés. Une autre partie demeurera dans le bac. C’est pourquoi, une fois le cycle établi, des changements d’eau de 30 % du volume du bac par mois éviteront une trop grande concentration de nitrates. Comment établir le cycle en aquarium Lors du démarrage d’un aquarium, la première chose à faire est d’assurer l’établissement du cycle de l’azote. Pour ce faire, vous devez d’abord mettre en eau votre bac avec tous les éléments du décor, les plantes, ainsi que le système de filtration. Il est très important que le système de filtration contienne au moins un substrat favorisant l’implantation de la colonie bactérienne. (nouilles ceramique, pouzzolane). Il est important aussi de pouvoir tester, mesurer, les nitrites et les nitrates du bac. Ces tests sont facilement disponibles en animalerie et sur internet. Il ne faut surtout pas mettre de poissons à ce moment, car la montée d’ammoniaque et la montée de nitrites qui suivra pourraient être mortelles pour eux. Les bactéries nécessaires à la nitrification sont présentes partout dans l’environnement. Il n’est donc pas nécessaire d’en ajouter pour démarrer le cycle. Tous ce que l’on a à faire est de provoquer une montée d’ammoniaque et de façon toute naturelle, les bactéries vont coloniser le système de filtration et le gravier du bac. Un bon moyen pour accélérer la montée d’ammoniaque consiste à mettre de la nourriture pour axolotls (afin d'éviter la présence d'iode) aux deux jours environs. Une fois la montée d’ammoniaque obtenue (environ 5 à 10 jours), on devrait observer dans les 7 à 12 jours suivants, une disparition de celle-ci accompagnée d’une montée des nitrites. Ça signifie que la colonie des bactéries nitrosomonas est installée. Il ne reste plus qu’à attendre que la colonie de bactéries nitrobacter s’installe à son tour, ce qui devrait prendre un autre 7 à 10 jours. Le tout sera confirmé par la disparition des nitrites et l’apparition éventuelle des nitrates. La seule façon précise de constater ces résultats est de faire des tests de nitrites (No2) et de nitrates (No3). Le cycle établi, il est maintenant possible d’ajouter les poissons sans trop de risques. Il faut y aller tranquillement que quelques individus à la fois, les colonies bactériennes sont encore bien jeunes et ne suffiraient pas à la tâche si trop de poissons se mettaient à polluer le bac. Dans notre cas l’introduction d’axolotls qui au vu de leur taille provoquera une montée des nitrites sous quelques jours. Durant toute la période d’établissement du cycle, aucune intervention (changement d’eau, nettoyage du fond et des masses de filtration) ne doit être faite dans le bac, au risque de ralentir considérablement le processus. Diagramme illustrant les différentes étapes du cycle de la nitrification. En abscisse on trouve une échelle graduée en jours et en ordonnée on trouve les concentrations en ppm (mg/L). Source : Tout l’Aquarium, Peter Hunnam, édition Bordas, Paris 1982 ACCÉLÉRER LE CYCLE Si vous avez un aquarium déjà colonisé (dont le cycle de l'azote a été complété déjà), il est possible d'ajouter un deuxième filtre (celui qui ira dans le nouvel aquarium) dans l'aquarium déjà colonisé durant une semaine pour que les bonnes bactéries s'y installent. Il est aussi possible de simplement transférer certaines masses filtrantes du filtre déjà colonisé dans le nouveau filtre. Il est fortement conseillé d'ajouter des décorations et du substrat de l'aquarium colonisé vers le nouveau puisque la majorité des bactéries se maintiennent sur des supports solides, et non dans l'eau. Une fois ces changements apportés, vous pourrez remplir le bac d'eau et y ajouter le filtre, le substrat et les décorations. Il faudra tester l'eau tous les 2/3 jours par la suite. (Des nitrites nous indiquent qu'il faut encore attendre mais des nitrates sont bon signe car ils confirment que l'aquarium est bien rôdé : en effet pour transformer des nitrites en nitrates il faut que les bactéries nitrobacter soient en place, donc il y a évidemment déjà eu pic de nitrites). Voici enfin une méthode à n'utiliser que lorsque l'on doit réensemencer un aquarium après un traitement (après avoir en général changé 50 % de l'eau de celui-ci puis filtrer pendant 5 jours sur charbon actif, donc les bactéries... Une marque recommandée par des spécialistes : Biockik de Oase, (ainsi que trois autres ici ) utilisée par les grands aquariums de France et les zoos. Mais juste cette marque car vous en trouverez beaucoup en animalerie, vous n'aurez que l'embarras du choix. La plupart ne sont que poudre de perlinpinpin... Vous pourrez trouver ce petit pot en animalerie ou sur internet aux environs de 9 € (pour traiter 5000 litres). On respecte les doses inscrites, afin d'éviter l'effet inverse et polluer son bac. Mettre vos axolotls dans un bac type bac à vêtements en plastique assez spacieux, et avec chaque jour un changement d eau qui aura reposé au moins 24h afin de la déchlorer. L'idéal est donc d'avoir deux bacs de ce type pour avoir toujours de l'eau reposée et les changer de récipient chaque jour. J'ai mes axolotls mais mon aquarium n'est pas fini de "rôder" ... J'ai un souci important dans mon aquarium qui nécessite que j'en sorte mes axoltols.. Vos changements d'eau mensuels : Vous devez changer 30 % du volume de votre eau pour faire baisser la pollution naturelle due à un espace enfermé (l'aquarium) afin d'évacuer les nitrates (No3) et rétablir un Ph et Gh corrects, il est inutile de reposer cette eau lors des changements ajout est si minime que cela n' amène pas assez de chlore dans l aquarium, une fois dilué il n y a rien. alors que dans un bac infirmerie avec 100 % d eau là oui il faut la faire reposer et parfois 48h et parfois y mettre du sera car la chloramine met 15 jours elle à s'évaporer... (plus d'infos ici)
- Axolotls et cie, isoler un axolotl, eau reposée, bulleur
Haut de page Taille aqua Taille aqua ISOLER UN AXOLOTL PRÉPARER DE L'EAU REPOSÉE Share Quand on parle de mettre un axolotl en "tupp", il ne faut pas interpréter petit tupperware alimentaire ou il peut à peine se retourner ! Un bac en plastique est plus adapté (bac à vêtements par exemple). Nathalie Chassagne Eau reposée ou non? Tout d'abord il est important de consulter régulièrement ce site http://social-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/article/qualite-de-l-eau-potable afin de connaître avec précision ses paramètres d'eau en sortie du robinet. Quand on se retrouve avec un taux de chlore libre ou total de 0.03 mg/l autant dire qu'il n'est même pas utile de faire reposer son eau ! youpiiii !!! Il vous faudra mettre du Sera dans votre bac infirmerie si votre eau contient de la chloramine car elle met 15 jours elle à s évaporer et est très dangereuse (chlore mélangé à de l'amoniaque...) La conductivité nous intéresse aussi car elle nous indique si notre eau est bien minéralisée (dure) ou peu (douce). Evidemment ce ne sont pas les seules données qui nous intéressent mais si vous souhaitez affiner tout cela vous pouvez par exemple me contacter via le site ou le groupe, en m'envoyant vos données. Bon à présent parlons de l'eau reposée, savez-vous pourquoi ? Parce qu'ainsi le chlore pourra s'évaporer donc ici la durée du repos dépend de deux facteurs : le taux de chlore dans votre eau de conduite si il est très faible 12 h suffiront en revanche pour d'autres ce sera 24h et pour d'autres 48 h. Si vous utilisez un bulleur le brassage de l'eau accélère l'évaporation du chlore, si il vous fallait patienter 24h vous en serez pour attendre 6 à 10 h grand maximum avec un bulleur. Vous n'avez pas d'eau reposée et il vous en faut absolument de suite ?! Achetez de l'eau de source que l'on peut se procurer dans les magasins Lidl. (non je n'ai pas d'actions chez eux mais à un moment il faut nommer clairement les choses car beaucoup s'y perdent et du coup font des bêtises). De toute façon il vaut toujours mieux changer l'eau au plus vite, imaginez que vous vous trouvez dans un garage avec une voiture en route, cette émission de carbone peut vous tuer, l'axolotl respire dans l'eau si elle est polluée vous pouvez le tuer, pas forcément de suite mais sa peau pourra présenter des lésions (que l'on voit davantage évidemment chez les couleurs claires), les reins seront en insuffisance, autant de dommages qui pourront être irréversibles, ne prenez pas à la légère ces changements d'eau. Et surtout évitez un maximum de les mettre en bac, tupp. On voit de plus en plus de personnes prendre des axolotls et faire leur rôdage ensuite tranquillement , "l'axolotl est en tupp tout va bien" euh... non vous faites le rôdage de votre aquarium et vous prenez ensuite les axos. Pensez un peu à eux, ayez de la considération. Ca n'est pas un jouet, une chose (Cliquez sur les images pour être redirigé vers le site marchand) Mettre ou non un bulleur ? Certains axolotls ne l’apprécient pas du tout, d'autres adorent au contraire s'y coller. Au delà de ces considérations de confort voici les avantages et inconvénients d'un bulleur : Un bac bien planté apporte suffisamment d'oxygène ainsi que les mouvements provoqués par le rejet du filtre. Le fait d'installer un aérateur dans le bac n'apporte que peu d'oxygène, en revanche ça favorise l'élimination du C02 dont les plantes ont besoin pour leur croissance. et le bulleur aspire les fumées de tabac (quand fumeurs) les vapeurs d huile de cuisson etc, il acidifie l eau également :) bref c est juste décoratif . L'été sur les aquariums montant en température c est utile mais dans ce cas uniquement la nuit quand les plantes au lieu de rejeter de l oxygène comme en journée, en prélèvent . Calculer le GH d'une eau minérale ou de source ? GH = Taux de Calcium en mg par Litres / 7.1338 + Taux de Magnésium en mg par Litres / 4.3254 Exemple avec cette bouteille d'Evian GH = Taux de Calcium en mg par Litres / 7.1338 + Taux de Magnésium en mg par Litres / 4.3254 GH = 78 / 7.1338 + 24 / 4.3254 GH = 10.9338 + 5.5486 GH = 16.48 Eau Montroucous GH = Taux de Calcium en mg par Litres / 7.1338 + Taux de Magnésium en mg par Litres / 4.3254 GH = 2.4 / 7.1338 + 0.5 / 4.3254 GH = 0.3364 + 0.1155 GH = 0.45 !!! (quasi osmosée donc). Voici plusieurs marques d'eau conseillées en aquariophilie. Un gh minimum est indispensable sinon l'au s'avère trop douce pour nos axolotls. (1ère colonne)
- Axolotls et cie, création d'un bassin
CRÉER UNE MARE NATURELLE DANS SON JARDIN Remplacer quelques mètres carrés de gazon aseptisé par un petit univers aquatique animé par le vol des libellules, les ébats des grenouilles et la palette multicolore des iris, voilà le défi original que vous lance “Jeunes &Nature”. A l’heure où les routes, les zonings industriels et les vastes espaces cultivés dénaturent la valeur de nos paysages et remplacent les milieux naturels, lacréation d’oasis naturelles dans son jardin constitue une action efficace de protection de la nature, un outil didactique passionnant pour les enfants de tous âges ainsi qu’un atout esthétique inégalable qui ne manquera pas d’agré-menter le jardin. Creusons des mares ! Ce petit article vous fournira un maximum de conseils utiles pour créer dans votre jardin une mare naturelle. Lisez-le attentivement et n’hésitez pas à nous contacter pour obtenir des renseignements complémentaires. UN ESPACE RÉSERVÉ À LA NATURE Une mare est une petite étendue d’eau dormante atteignant au plus 1,5 mètre de profondeur. Qui dit mare NATURELLE signifie que l’intervention sur la vie du milieu aquatique sera limitée au strict minimum, ceci afin de permettre aux espèces sauvages de s’y développer librement. En préférant à l’introduction d’espèces exotiques la recolonisation naturelle par des plantes et des animaux de nos régions, on atteindra rapidement un équilibre écologique garant du bon état sanitaire et du bon fonctionnement du milieu aquatique. Le respect de quelques principes élémentaires permettra l’installation spontanée de toute une foule d’organismes appartenant aux différents échelons de la chaîne alimentaire (herbivores, prédateurs et décomposeurs), organismes qui se chargeront eux-mêmes de l’entretien de la mare ! L’action “mares naturelles” de Jeunes & Nature prône donc bien autre chose que la construction en plein air d’un aquarium géant à poissons rouges agrémenté par des jeux de lumière sophistiqués, autre chose aussi que la mise en place d’un bassin bétonné destiné à accueillir nymphéas, carpes japonaises et autres avatars du génie génétique. Tout simplement, donnons l’occasion à la nature de sortir de ses réserves et de s’exprimer librement dans notre univers quotidien : ménageons lui un petit espace dans notre jardin. AVANT DE COMMENCER Tout projet de création de mare devra être mûrement réfléchi. Avant de se mettre au travail, il importe de se poser les questions suivantes : Est-ce que je dispose de l’emplacement idéal pour créer une mare? Pour installer une mare naturelle, il faudra disposer d’une surface d’au moins 2 ou 3 mètres carrés bénéficiant de bonnes conditions d’ensoleillement. Suis-je prêt à consentir un investissement humain et financier ? La création d’une mare, même de petite dimension, représente en soi une petite entreprise. Le creusement va demander de déplacer des volumes de terre parfois importants et, dans la majorité des cas, l’installation d’un système d’imperméabilisation du terrain se révélera nécessaire. Suis-je prêt à aménager les alentours du site ? Idéalement, les alentours immédiats de la mare devront être quelque peu aménagés afin de constituer un périmètre de protection autour de celle-ci et de garantir la qualité du milieu aquatique. La terre issue du creusement permettra de créer des abords vallonnés, offrant des abris à la faune qui choisira d’élire domicile dans la mare (tritons, grenouilles diverses, etc). De jeunes enfants viendront-ils jouer aux abords de la mare ? Pour les enfants en bas âge, la présence d’une mare dans le jardin va constituer invariablement un attrait certain ainsi qu’un risque de noyade à ne pas négliger. Il appartient à chacun d’évaluer l’importance de ce risque et d’installer, le cas échéant, un grillage de protection autour de la zone humide. Des hérons peuvent également venir dans cette mare, si le bassin est facile d 'accès ils viendront se régaler de vos carpes et autres poissons (j'en ai hélas fait l 'experience) grillager? oui mais le rendu est peu ésthétique. Tendre des fils de pêches en travers, se croisant semble un bon compromis. Sinon des leurres se vendent, afin de dissuader les hérons. CONCEVOIR SA MARE Ça y est ! Vous voilà prêts à vous lancer dans la grande aventure de la mare naturelle. En fonction du terrain dont vous disposez, différents types de mares pourront être installés : le terrain est relativement marécageux (sol argileux imperméable) et est alimenté par une nappe phréatique affleurante ou proche de la surface du sol (située à moins d’un mètre de profondeur en été). Dans ce cas particulier, qui n’est certainement pas le plus fréquent, il vous sera possible de réaliser à peu de frais une mare alimentée directement par la nappe aquifère. Sa réalisation consiste simplement à creuser une dépression dans le sol argileux et ne demande pas l’installation de système d’imperméabilisation. Il s’agit donc d’un concept assez intéressant car la mare ainsi créée revêt un aspect tout à fait naturel; sa colonisation végétale se fait spontanément et très rapidement par les plantes des alentours. Elle pourra néanmoins présenter un risque d’assèchement estival important. Comme c’est le plus souvent le cas dans nos jardins, le terrain est sec et dépourvu de nappe affleurante. En plus du travail de creusement, il sera ici obligatoire d’imperméabiliser le fond et les parois latérales de la dépression. L’essentiel de ce document est consacré à la réalisation de ce type de mares. Lors de la réalisation de la mare, une série de questions vont se poser. Nous allons tenter d’y répondre dans l’ordre suivant : où vais-je placer la mare ? quelles dimensions et quelles formes choisir ? comment réaliser pratiquement la mare (creusement, imperméabilisation) ? comment aménager les abords de la mare ? comment favoriser la colonisation végétale et animale ? comment entretenir la mare ? CHOIX DE L’EMPLACEMENT La mare doit être implantée dans un endroit dégagé et ensoleillé (si possible, elle sera exposée au sud et dégagée à l’est et à l’ouest) : lumière et chaleur sont indispensables au bon développement de la végétation aquatique et à l’équilibre biologique de la mare. La mare sera creusée à l’écart des arbres dans la mesure où l’accumulation de feuilles mortes et surtout d’aiguilles de résineux provoque une acidification, l’apparition d’une coloration brunâtre et un envasement excessif de l’eau (phénomène d’eutrophisation). On retiendra cependant qu’il est toujours possible de disposer un filet au-dessus de l’eau pour recueillir les feuilles mortes en automne. De plus, le développement racinaire des arbres ne facilitera en rien les travaux de terrassement et pourrait, plus tard, trouer ou dégrader le système d’imperméabilisation. D’autres facteurs peuvent encore déterminer le choix de l’emplacement de la future mare : on peut par exemple profiter d’une dépression existante ou d’une zone marécageuse. On évitera de placer la mare sur une pente trop importante ou dans une zone où elle pourrait être sujette à des éboulements. Par contre, elle s’insérera très bien à proximité d’un pierrier ou d’une rocaille. Dans la mesure du possible, on évitera de la placer au milieu de la pelouse et on la creusera plutôt en périphérie du jardin, non loin d’une zone plus “sauvage” (par exemple à proximité d’une haie ou d’une zone non tondue qui constituera un refuge idéal pour la faune). Pour délimiter précisément l’emplacement de la mare, il faudra encore avoir à l’esprit le fait que les bords extérieurs de celle-ci devront tous être de niveau, faute de quoi l’eau s’en échappera comme d’une assiette à soupe trop penchée ! En conséquence, la pente générale du terrain devra être aussi faible que possible. S’il existe une légère dénivellation, on alignera le périmètre extérieur de la mare sur le point le plus bas. La cavité sera toujours creusée dans la terre ferme. Il serait en effet illusoire de vouloir construire un remblai de terre latéral pour retenir la bâche : celui-ci s’affaisserait rapidement sous le poids important de l’eau au moment où l’on remplira la mare. LA TAILLE, LA PROFONDEUR ET LE PROFIL DE LA MARE Avant tout, il importe de savoir que la SURFACE disponible pour creuser une mare constitue rarement un facteur limitant : avec 2 ou 3 mètres carrés, il est déjà possible de créer un petit milieu aquatique harmonieux susceptible d’attirer toute une foule de batraciens et d’insectes. Evidemment, plus la taille deviendra importante, plus la valeur biologique du site s’accroîtra par le biais de la diversification de la végétation et des micro-habitats. Pour donner un ordre de grandeur, sachez que la surface habituelle d’une mare de jardin varie entre 3 et 25 mètres carrés pour les plus petites et atteint une centaine de mètres carrés pour les plus grandes. A chacun d’évaluer la taille de la mare en fonction de ses possibilités (coût financier, espace disponible, ...). La PROFONDEUR et la PENTE sont deux facteurs particulièrement importants qui conditionneront avant tout la qualité de la mare, son intérêt écologique et son intégration dans le jardin. Il faut savoir que les différentes espèces de plantes aquatiques ont chacune leurs préférences quant à la profondeur de l’eau. Ainsi, le botaniste distinguera : Les plantes des berges et des rives marécageuses (myosotis, menthes, lysimaques, populage, laîches ...), les plantes semi-aquatiques, enracinées dans la vase, qui s’avancent au plus jusqu’à 50 cm de profondeur (roseaux, massettes, sagittaire, iris, plantain d’eau ...), les plantes flottantes dont les feuilles et les fleurs émergent à la surface de l’eau (nénuphars, lentilles d’eau, potamots ...), Les plantes submergées , dites oxygénantes (callitriches, myriophylles, élodées...). Afin de permettre le développement de ces différentes ceintures de végétation, il importe de créer des rives en pente douce. Ceci permet en outre d’éviter les éboulements de terre et de réduire, lors des fortes gelées, la pression de la glace sur les parois de la mare; ces rives offrent aussi une voie de sortie commode aux animaux tombés accidentellement dans la mare. Des zones plus profondes allant jusqu’à 80 cm, voire 120 cm de profondeur, sont également importantes dans la mesure où elles permettent de conserver des zones d’eau libre dépourvues de végétation aquatique. Qui plus est, les zones profondes constituent un abri pour les animaux de la mare en cas de forte gelée hivernale. Pratiquement, on tâchera de creuser des rives en pente douce convergeant vers une zone plus profonde. C’est la rive nord de la mare (= rive exposée au sud) qui est la mieux exposée au rayonnement solaire et qui est donc la plus propice au développement de la végétation. Si la surface de la mare est relativement faible, on veillera à aménager cette rive en pente douce ou en escaliers, alors que la rive opposée pourra être plus abrupte pour atteindre une profondeur voisine de 80 cm. Les plantes de la mare - Catégories écologiques. Plantes des berges et des rives marécageuses : Jonc épars, Reine-des-Prés, Populage des marais, Lysimaque vulgaire. Plantes semi-aquatiques : Sagittaire, Iris jaune, Massette. Plantes flottantes : Lentille d’eau, Nénuphar blanc. Plantes submergées : Myriophylle. Choix du profil de la mare. Quant à la FORME de la mare, elle sera variée, avec des CONTOURS COURBES et asymétriques, mais pas trop compliquée (difficultés de réalisation). En effet, il faut savoir que plus la forme est compliquée, plus on aura de “chutes” dans le matériau d’imperméabilisation (découpes et morceaux de bâche inexploités). RÉALISATION PRATIQUE Le système d’imperméabilisation Nous arrivons ici à l’étape la plus cruciale, à savoir la réalisation de la cuvette imperméable. Pour ce faire, il faudra creuser une dépression, ajuster son profil et placer un revêtement permettant d’imperméabiliser le fond et les parois de la mare. Nous nous intéresserons ici aux mares dont l’étanchéité est assurée par une bâche en matière plastique. D’autres systèmes existent mais ne seront pas détaillés ici. Citons simplement le revêtement par une couche d’argile (lourde à manipuler et étanchéité non assurée) et les mares dont les parois et le fond sont réalisés à l’aide de matériaux rigides - bétons et polyesters - dont la pose est très délicate et le coût assez prohibitif. Si faible profondeur sur toute la surface de la mare. Risque important d’assèchement estival et d’envahissement par la végétation. Profondeur élevée sur toute la surface de la mare. Développement de la végétation aquatique des berges et des zones peu profondes rendu impossible. Un compromis entre les deux situations précédentes permet de concilier les avantages des deux types de mares. C’est la BÂCHE en PVC qui constitue de toute évidence le meilleur rapport qualité/prix. Faisant de 0,5 à 2 mm d’épaisseur, de couleur noire ou verte, ce matériau souple présente une étanchéité parfaite. On évitera cependant de marcher avec des chaussures sur la bâche. Sa durée de vie est généralement garantie par le fabricant pour une période supérieure à 10 ans. Son prix oscille autour de 5 euros du mètre carré. Ce type de bâche se trouve facilement dans la plupart des grandes surfaces ainsi que dans les commerces spécialisés (pépiniéristes). Le principe de la conception des mares imperméabilisées par une bâche de ce type est relativement simple. Après avoir creusé une dépression dans le sol, on disposera successivement sur les parois de celle-ci : une couche de 5 cm de sable (couche de revêtement facultative pour lessols meubles, mais indispensable pour les sols caillouteux), la bâche en plastique, une fine couche de terre qui constituera le “substrat” de la mare et dans laquelle la végétation va pouvoir s’enraciner. Attention, quand on procèdera au calcul des dimensions de la mare, on n’oubliera pas de rajouter une dizaine de centimètres supplémentaires pour tenir compte de l’épaisseur cumulée de ces différentes couches. Matériel nécessaire - outils de terrassement : bêches, pelles, pioches, etc., - niveau de maçon, - brouette (permettant de transporter la terre), - bâche imperméable en PVC ou en caoutchouc butylé, - sable et argile (éventuellement). On pourra calculer les dimensions de la bâche à acheter en effectuant le calcul suivant : Longueur = longueur maximale de la mare + 2 fois profondeur maximale Largeur = largeur maximale de la mare + 2 fois profondeur maximale REALISATION DE LA MARE ET INSTALLATION : Réalisation Le périmètre extérieur de la mare est délimité précisément avec une corde, des piquets ... Les travaux de terrassement sont effectués avec des outils appropriés. Le profil des rives et des parois est réalisé suivant les plans prédéfinis (utiliser un niveau), en tenant compte des 10 cm supplémentaires liés à l’épaisseur des différentes couches. En creusant, on prendra garde de ne pas rencontrer et endommager un câble ou une canalisation qui pourrait traverser le jardin ! Après avoir enlevé tous les éléments saillants (cailloux, racines ...) qui pourraient trouer la bâche, on tasse et on lisse toute la surface de la dépression. Dans le cas des sols caillouteux, le fond et les parois sont garnis, dans la mesure du possible, d’une couche de sable de 5 centimètres d’épaisseur. On dispose la bâche sur les parois de la cavité en épousant la forme de celle-ci. Les plis saillants seront éliminés en repliant les pans de bâche les uns en dessous des autres. Si ce travail demande de marcher sur la bâche, il sera réalisé à pieds nus pour limiter les risques de perforation du matériau plastique. ATTENTION : la bâche ne doit être fixée qu’après le remplissage d’eau. De cette manière, elle épousera parfaitement la forme de la cavité, ce qui évitera tensions et déchirures. Idéalement, il faut remplir une première fois la mare d’eau puis la vidanger. Cette opération permet de nettoyer le matériau plastique d’éventuelles substances chimiques qui la recouvrent. On peut aussi profiter de cette opération pour corriger la forme de la dépression, rehausser certaines rives, etc. La mare peut enfin être remplie d’eau. On préférera l’eau de pluie à l’eau du robinet dans la mesure où cette dernière est trop riche en éléments minéraux (chlore, nitrates, carbonates ...). Une eau trop riche peut en effet provoquer divers déséquilibres biologiques, comme un envahissement rapide de l’eau par les algues vertes, le recouvrement de la végétation aquatique par une pellicule blanchâtre de calcaire, etc. Dans nos régions, selon la saison, l’eau de pluie aura rempli la mare dans un délai compris entre quelques semaines et quelques mois. Si on veut accélérer le processus, on pourra utiliser éventuellement de l’eau de puits ou de citerne (en se méfiant toutefois des eaux qui ont ruisselé sur des tôles métalliques ou qui ont croupi trop longtemps dans une citerne). Il faut alors recouper les bords de la bâche plastique, en laissant une marge supplémentaire de 40 cm tout autour de la pièce d’eau et arrimer solidement celle-ci sur les côtés. Différentes possibilités existent à ce niveau : elles sont détaillées dans la partie traitant de l’aménagement des abords de la mare. Dans le fond de la mare, on peut disperser une fine couche de terre - au maximum de 5 cm d’épaisseur afin de constituer un premier substrat pour la végétation. La terre en question ne devra pas être trop riche en matière organique (éviter d’utiliser du terreau ou de la terre de compost). On peut, par exemple, travailler avec un mélange 50/50 de sable et d’argile. Attention de ne pas mettre trop de substrat : une fois la végétation aquatique installée, l’épaisseur de vase ne fera que croître avec le temps, ce qui entraîne un comblement progressif de la mare. Les plantes seront disposées en fonction de leurs préférences écologiques (profondeur d’eau !). Elles peuvent être plantées directement dans le substrat ou en pot. Cette dernière possibilité est préférable pour les plantes pourvues d’un puissant système racinaire qui risquerait de trouer la bâche et pour les végétaux dont on désire pouvoir contrôler facilement le développement. AMÉNAGEMENT DES ABORDS DE LA MARE Arrimage de la bâche Il est important que la bâche - et notamment les bords - ne soient pas exposés aux rayons du soleil car, après quelques années, le matériau plastique (PVC) se durcit et fend sous l’influence des U.V. La meilleure façon de dissimuler la bâche et d’intégrer rapidement la mare dans le jardin consiste à cacher les bords de celle-ci sous le gazon. Pour ce faire, il suffit d’inciser la terre horizontalement à la base du système racinaire de la pelouse, sur la longueur d’un fer de bêche et sur tout le pourtour de la cavité, avant de glisser le bord de la bâche dans la fente ainsi pratiquée. Si la rive est réalisée en pente douce juste avant de rejoindre le gazon, il est possible de créer une zone marécageuse qui fera la transition entre la pelouse et la pièce d’eau. Les berges pourront ensuite être aménagées et éventuellement consolidées avec des pierres plates. Aménagement des berges Le volume de terre extrait hors du trou peut être relativement important. Si on désire ne pas avoir à modifier exagérément l’aspect du jardin, la terre sera éliminée. Mais on peut très bien s’en servir pour la répandre sur un des côtés de la mare - au nord si possible - de manière à créer une rive plus haute qui prolongera la zone marécageuse, bénéficiera d’un bon ensoleillement et protègera la mare contre les intempéries. Des plantes pionnières s’y installeront spontanément et on pourra éventuellement y planter quelques buissons bas (pas trop : attention aux chutes de feuilles dans la mare). La rive opposée (rive sud), généralement plus abrupte, pourra être étudiée de manière à aménager un accès facile à la pièce d’eau et à renforcer la berge. On peut ainsi poser le long de celle-ci une poutrelle en bois, quelques pierres plates, etc. PEUPLEMENT VÉGÉTAL DE LA MARE Qu’il s’agisse de plantes ou d’animaux, IL EST EXCLU D’INTRODUIRE DANS UNE MARE NATURELLE DES ESPÈCES EXOTIQUES , non adaptées à nos conditions climatiques. Tout d’abord, leurs chances d’installation sont relativement réduites et, même si elles y parviennent, cellles-ci risquent de se répandre dans la nature, d’entrer en compétition avec les espèces de nos régions et de perturber le fonctionnement de nos écosystèmes. Nous rappelons une fois encore que le peuplement de la mare par des espèces de chez nous constitue la meilleure garantie de son bon équilibre biologique. La colonisation spontanée par la végétation aquatique d’une mare créée artificiellement est possible si on utilise comme substrat de la vase provenant d’une autre pièce d’eau et s’il se trouve d’autres zones humides dans l’environnement immédiat de la mare. Mais cette recolonisation sera souvent très lente. C’est pourquoi on conseillera de planter et de semer soi-même des plantes indigènes appartenant aux différentes catégories écologiques (plantes des rives marécageuses, semi-aquatiques, flottantes et submergées. Pour autant que les rives aient été aménagées en pente douce, il sera possible d’introduire dans la mare au moins 1 à 2 espèces de chacune des catégories. Ces plantes garantiront l’aspect esthétique de la mare et permettront l’oxygénation de l’eau, condition indispensable au développement de la vie animale. Insistons particulièrement sur l’importance des plantes submergées qui assurent à l’eau l’essentiel de son apport en oxygène. L’approvisionnement idéal en plantes aquatiques consiste à aller chercher graines, plants et boutures chez d’autres adeptes de la mare naturelle. On pourra également se procurer des plants chez des pépiniéristes spécialisés, tout en veillant à n’acheter que des plantes de nos régions. En procédant ainsi, on n’appauvrira pas nos zones humides sauvages qui hébergent assez bien d’epèces en voie de raréfaction, dont certaines sont d’ailleurs protégées par la loi (c’est le cas de nos deux espèces de nénuphars). Rappelons également que la loi interdit tout prélèvement de plantes, quelles qu’elles soient, dans une réserve naturelle. On n’introduira pas les plantes aquatiques en trop grand nombre dans la mare car la pluaprt se propagent et s’étendent très rapidement. Les plantes des berges et des rives marécageuses seront semées ou repiquées de la fin de l’automne au début du printemps alors que les autres plantes aquatiques seront transplantées plus tard, du mois d’avril au mois de juillet, à partir de plants ou de boutures. On veillera à bien respecter les exigences spécifiques des différentes espèces quant à la profondeur de l’eau, l’ensoleillement, etc. Ces exigences ainsi que le mode de transplantation (graine, plante entière, bouture, division de souche, rhizome (= grosse tige souterraine) ) Si on n’a disposé que très peu de substrat sur la bâche, on veillera à ce que les racines des plantes soient entourées d’une motte de terre avant de les placer dans la mare. Il faudra encore lester les racines de certaines plantes flottantes - avec une pierre - pour assurer l’ancrage de celles-ci dans le fond de la mare. Plantes submergées Cornifle Elodée Myriophylle Ceratophyllum demersum Elodea canadensis Myriophyllum spicatum Plantes flottantes Lentille d‘eau Lemna minor Couvrante Plant Plantes semiaquatiques Iris jaune Massette Plantain d’eau Potamot nageant Roseau commun Rubanier rameux Iris pseudacorus Typha angustifolia Alisma plantago-aquatica Potamogeton natans Phragmites australis Sparganium erectum Rhizome Rhizome Plant Plant Bouture tige Plant Plantes des berges et des rives marécageuses Angélique Epilobe hérissée Eupatoire chanvrine Glycérie aquatique Jonc épars Laîche des marais Lysimaque vulgaire Menthe aquatique Myosotis des marais Populage Reine-des-prés Salicaire commune Scrophulaire allée Valériane rampante Angelica sylvestris Epilobium hirsutum Eupatorium cannabinum Glyceria maxima Juncus effusus Carex acutiformis Lysimachia vulgaris Mentha aquatica Myosotis scorpioides Caltha palustris Filipendula ulmaria Lythrum salicaria Scrophularia umbrosa La sagittaire, les nénuphars jaunes et blancs indigènes sont partiellement protégés par la loi du 12 juillet 1973 sur la conservation de la nature : ils ne peuvent être prélevés qu’en petite quantité, mais ne peuvent être commercialisés. Le callitriche des marais est strictement protégé par la loi sur la conservation de la nature du 12 juillet 1973 et tout prélèvement en nature est donc interdit, sauf dérogation, uniquement pour certains motifs d’intérêt général. COLONISATION ANIMALE DE LA MARE La mare sera très vite peuplée par un nombre impressionnant d’organismes unicellulaires (protozoaires) et de petits invertébrés microscopiques qui vont réguler l’équilibre écologique de celle-ci et amorcer la chaîne alimentaire. La plupart du temps, ces organismes seront apportés sans le vouloir avec la végétation; on pourra même accélérer le processus en “inséminant” la mare avec quelques seaux de vase provenant d’une zone humide des environs. Après ces représentants de la micro-faune, beaucoup d’autres animaux coloniseront spontanément la mare et transformeront la pièce d’eau en un milieu grouillant de vie. Parmi ceux-ci, les plus nombreux seront sans doute les insectes : une fois installés aux abords de la mare, certains y séjourneront le restant de leur vie (dytiques, punaises aquatiques ...) alors que d’autres ne s’y rassembleront que pour pondre leurs oeufs (libellules, phryganes, moustiques...). De nombreuses espèces d’insectes passent ainsi par un stade larvaire adapté à la vie aquatique avant de se disséminer vers de nouvelles zones humides, une fois devenus adultes. On voit donc que, contrairement à la végétation, la colonisation animale de la mare s’établit d’elle-même assez rapidement. Dans la mesure où toute introduction animale risque de perturber fortement l’équilibre biologique du milieu et d’entraîner un bouleversement profond de la vie de la mare, il y a lieu de ne pas y introduire d’animaux. En particulier, on veillera à ne pas introduire de poissons dans les mares de petites dimensions (surface inférieure à 25 m²). En fait, ces derniers risquent fort de concurrencer les autres espèces animales car ils consomment énormément d’oxygène; qui plus est, ce sont des prédateurs hors pair capables en peu de temps d’anéantir les populations d’insectes de la mare (libellules notamment) et de bouleverser complètement la chaîne alimentaire ! Pire encore, certaines espèces ont la fâcheuse habitude de remuer la vase, ce qui rend l’eau trouble et, dès lors, empêche la lumière de pénétrer dans l’eau et perturbe le développement de la vie animale et végétale (dépérissement des plantes, appauvrissement en oxygène, etc.). Si votre jardin est situé dans un environnement qui leur est favorable, les batraciens (grenouilles, crapauds et tritons) viendront d’eux-mêmes coloniser votre mare. Ceci est généralement les cas s’il existe d’autres zones humides dans les environs, c’est-à-dire dans un rayon de 1 ou 2 kilomètres. Dans le cas contraire, la tentation sera forte de réintroduire soi-même têtards, grenouilles et tritons. Ces animaux ont des exigences écologiques très pointues (besoin d’une aire de chasse et de sites d’hibernation autour de la mare) et, si celles-ci ne sont pas remplies, ils seront très vite condamnés à mourir dans un coin de votre jardin ! Signalons enfin que tous les batraciens, leurs larves (têtards) et leurs oeufs sont protégés par la loi sur la conservation de la nature et qu’il est dès lors interdit de les prélever et de les transporter. La seule exception que l’on pourrait faire à la règle de “non-introduction d’espèces animales” concerne les escargots d’eau (planorbes et limnées). Comme leur faible pouvoir de dispersion les empêche de coloniser des milieux nouvellement créés et comme ils jouent un rôle capital dans la décomposition de la matière organique, il peut être intéressant de prélever quelques exemplaires dans la nature (étang ou marécage) et de les introduire dans la mare. A propos de l’équilibre de la mare naturelle ... Tous les organismes vivants d’une mare naturelle sont soumis à la même loi : manger ou être mangé. Il en résulte la constitution d’une chaîne alimentaire fort complexe reliant les végétaux aux prédateurs, en passant par les herbivores, sans oublier les décomposeurs qui transforment les organismes morts en substances nutritives assimilables par les plantes. Prenons un exemple en nous référant à l’illustration de la page suivante : en présence de lumière, de gaz carbonique et de sels minéraux dissous dans l’eau, les plantes aquatiques telles que le Ceratophylle croissent et se multiplient. Les têtards du crapaud commun, herbivores dans les premières semaines de leur vie, grignotent ces plantes aquatiques. Mais la larve de libellule guette; redoutable prédatrice, elle consommera quantité de têtards pour se développer. Cette larve se métamorphosera après quelques années en libellule adulte. Celle-ci se fera attraper par une rousserole qui peut, elle-même, se faire manger par un superprédateur terrestre. A sa mort, son cadavre sera éliminé par les décomposeurs. Il s’agit de bactéries qui transforment les restes d’êtres vivants en eau, gaz carbonique et sels minéraux, c’est-à-dire les trois composés indispensables à la croissance des végétaux. La boucle est bouclée ... et le cycle peut recommencer indéfiniment. Dans la mare naturelle, ces cycles fonctionnent bien et un équilibre entre les organismes en décomposition et les décomposeurs s’établit de lui-même après quelque temps. Cependant, toutes interventions extérieures telles que l’introduction de poissons et de plantes non indigènes, l’installation d’une pompe à air, ... risque de déséquilibrer l’écosystème ou d’engendrer des perturbations. Or, ces déséquilibres se traduisent souvent par diverses nuisances : pullulation d’algues, invasion de moustiques, mauvaises odeurs, ... Pour peu qu’on la laisse évoluer naturellement et que l’on ne soit pas trop interventionniste, une mare naturelle s’équilibre d’elle-même et n’est source d’aucune nuisance. ENTRETIEN DE LA MARE A vous de jouer ! Quels sont les animaux et les plantes de la mare ? Les travaux d’entretien d’une mare naturelle ne sont normalement pas très importants. Il convient cependant de respecter certains principes de base pour maintenir la mare en bonne santé. Tout d’abord, il faudra veiller à limiter la quantité de végétaux qui se décomposent dans la mare, en particulier les apports de feuilles mortes. On veillera aussi à NE PAS TONDRE LE GAZON TROP FRÉQUEMMENT à proximité de la mare dans la mesure où l’accumulation d’herbes coupées dans l’eau exerce une action néfaste sur la vie de la mare. Idéalement, on pourra même conserver une bande de quelques mètres de large tout autour de la pièce où l’herbe sera fauchée 1 à 2 fois par an. De cette manière, on ménagera une zone-refuge pour les insectes et les batraciens qui, à certaines saisons, s’éloignent quelque peu du milieu aquatique. Ensuite, on veillera à ce que la mare ne s’assèche pas de manière trop prononcée en été. En effet, si la bâche est exposée trop fortement aux rayons du soleil, elle risque d’en souffrir et même de se fissurer ! On pourra donc compenser les pertes trop importantes dues à l’évaporation par un apport progressif d’eau de ville ou de citerne (dont la température doit être proche de celle de l’eau de la mare). Enfin, il faut savoir que, dès sa création, LE MILIEU AQUATIQUE N’AURA CESSE D’ÉVOLUER ET DE SE TRANSFORMER. La colonisation animale et végétale aidant, la mare sera très vite peuplée par une foule d’organismes. Au fil du temps, l’envahissement par les plantes aquatiques risque de devenir très important, surtout pour les mares de petites dimensions. Il conviendra de limiter le développement de cette végétation si on ne veut pas assister à un comblement progressif du plan d’eau (phénomène naturel d’eutrophisation). Pour pouvoir détecter d’éventuels problèmes (voir tableau 3), il importe donc de suivre régulièrement l’évolution de la mare. A ce propos, sachez qu’une mare en bonne santé se caractérise par un développement équilibré de sa faune ainsi que par le caractère LIMPIDE ET TRANSLUCIDE de son eau. Dans les premiers mois qui suivent sa création, toute mare créée artificiellement est sujette à un risque de déséquilibre. Ce dernier peut se marquer par un développement important de plantes flottantes et immergées (algues, lentilles d’eau, etc.), souvent provoqué par une trop grande richesse de l’eau en éléments nutritifs. Avant de s’alarmer inutilement, il faudra avant tout être patient : la mare devrait normalement trouver elle-même son équilibre avec le développement de la faune et des autres plantes aquatiques. Après deux ou trois ans, la végétation aquatique aura souvent tendance à envahir progressivement toute la mare. Il importera alors de conserver des zones d’eau libre pour permettre un ensoleillement suffisant de la mare. C’est pourquoi, chaque automne, il faudra éliminer une partie des plantes immergées et des plantes flottantes, de même qu’on pourra procéder au fauchage des plantes et des berges (+ exportation du produit de la fauche). On pourra profiter de l’occasion pour fournir les plantes aquatiques en surnombre à des personnes qui viennent de creuser une mare. Mais attention ! Quand on enlève la végétation, il convient de prendre certaines précautions pour ne pas massacrer inutilement les animaux qui se réfugient préférentiellement dans les plantes aquatiques. Avant d’éliminer les végétaux, on les secouera avec énergie au-dessus de la mare, puis on les laissera reposer quelques jours à proximité immédiate des berges ou sur un filet placé quelques centimètres au-dessus du niveau de l’eau. De cette manière, les animaux pourront s’enfuir et regagner par eux-mêmes leur habitat aquatique. Mieux encore, pour laisser des zones refuges à la vie aquatique, on ne nettoiera pas le même jour l’entièreté de la surface de la mare. Après quelques années d’installation, il se peut que le processus d’eutrophisation se marque davantage, ce qui se traduit par un envahissement végétal, un trouble de l’eau et un envasement de plus en plus prononcés. A la limite, on peut même assister à la mort biologique de la mare, provoquée par un appauvrissement de l’eau en oxygène. Pour contrecarrer ce processus, il faudra limiter de manière drastique le développement de la végétation flottante - qui limite l’ensoleillement - et éliminer une partie de la vase qui tend à s’accumuler dans le fond de la mare. Enfin, si le processus d’eutrophisation est vraiment trop avancé, on pourra vidanger la mare, la laisser quelques jours en assec, ôter le plus possible de vase, tout en prenant garde de ne pas trouer la bâche, et enfin remettre la mare sous eau. Mais attention, la mise en assec ne devra être pratiquée que de manière exceptionnelle dans la mesure où elle perturbe fortement la vie du milieu aquatique et demande après coup la mise en place d’un nouvel équilibre biologique ! Problèmes que peut rencontrer une mare nouvellement installée Pullulation de bactéries, - eau laiteuse - trop de matières organiques (plantes, cadavres d’animaux, ...) - manque d’oxygène suite à une catastrophe écologique - enlever la vase - remplir avec de l’eau fraîche - attendre l’action des plantes oxygénantes - Lentilles d’eau pellicule verte uniforme à la surface de l’eau (eau trop riche en éléments nutritifs) - enlever régulièrement les lentilles avec une épuisette ou un tamis - attendre que les réserves alimentaires baissent Invasion de moustiques - jeune mare : pas encore de prédateurs des larves de moustiques - eau riche en substances nutritives attendre que l’équilibre s’installe Pullulation d’algues, épais entrelacs de“fils” d’algues autour des autres plantes aquatiques - eau trop riche en éléments nutritifs - fond de la mare riche en humus - eau très exposée au soleil - enlever les débris accumulés au fond - enlever les masses d’algues filamenteuses - favoriser un couvert végétal naturel de la mare avec des plantes aquatiques flottantes qui limiteront l’ensoleillement BON A SAVOIR Achat de bâches et matériaux divers. Aujourd’hui, se procurer une bâche ne pose plus aucun problème. La plupart des grandes surfaces (bricolage) et autres établissements de jardinage en fournissent. Toutefois, la concurrence est rude. Matériel de base (plastique, PVC, caoutchouc butylé ...), épaisseur de la bâche, largeur des bandes, texture, nombre d’années de garanties, sont autant de paramètres à prendre en considération car ils font varier les prix du simple au triple ! Plantes aquatiques La meilleure solution est de se procurer des boutures auprès d’autres amateurs de mares. Vous pouvez également trouver quelques magasins en linge vendant des plantes à prix très correct.
- Oodinium ou maladie du velours | France | Axolotls et Cie
OODINIUM Share Reconnaître et guérir la maladie de velours ou oodinium L'Oodinium est un parasite microscopique qui est à la fois animal et végétal. Il peut vivre grâce à la photosynthèse dans des conditions lumineuses tout comme les algues, mais peut également se nourrir de la peau des axolotls et poissons comme un parasite. L'oodinium s'enkyste sur la peau de l'axolotl et dans un premier stade on peut apercevoir des taches jaunes à blanches en surépaisseur à ne pas confondre avec de simples tâches de dépigmentation ou la maladie des points blancs. Une identification et médication rapide est nécessaire. L'on peut observer que l'axolotl (ou poisson) se frotte à différentes surfaces. En raison de la capacité de l'oodinium à se photosynthètiser, les lumières vives aggravent sa propagation. Quand une épidémie se produit tamisez les lumières aidera à soigner plus rapidement votre loulou. Traitement Un remède maison connu des aquariophiles consiste à élever la température de l'aquarium à 32 °C, éteindre les lumières et médicamenter avec du sel et sulphate de cuivre, ce remède est malheureusement impossible avec un axolotl qui succomberait immédiatement et au cuivre et à la chaleur. Donc traitez au Protazol (animalerie) à raison de 1 ml pour 20 litres d'eau et associez à des bains de sel pour préparer la peau avant le traitement afin que le produit soit bien absorbé, un bain de sel intensif (3 c à café pour 1 litre d'eau pendant 10 mn cela favorisera les échanges peau/eau puis traitement au protazol dans l'aquarium à raison de 1 ml pour 20 litres d'eau et enfin changement de 80 % de l'eau de votre aquarium 24 h après. Mais, parfois, le parasite peut persister parce qu'il est capable d'infecter les intestins et être protégé contre les médicaments. En outre, quand la phase kyste de l'oodinium est atteinte il semble que celui ci résiste davantage au traitement. Il faut donc recommencer le traitement environ 5 jours après la fin du premier cette fois nous vous conseillons de le faire dans un bac puisqu'il a été éliminé de votre aquarium. Au delà des traitements chimiques, un stérilisateur à UV peut être très utile. Il aura l'avantage d'éliminer les parasites nageurs.
- Theloderma-corticale | France | Axolotls et Cie
Theloderma Corticale Share Photo de Justine Gaïa Leroy
- Axolotls et cie, Substrats pour axolotls
Haut de page substrats substrats Choisir le sol Share Tableau de calcul de volume de sable à installer Bien choisir le sol de votre aquarium : Il s’agit ici d’un support sur lequel se développe un organisme, donc nos fameuses bactéries nettoyeuses et nécessaires à la vie dans l’aquarium. Il faut bien en définir la substance, le matériau, concernant cette couche de surface du sol. C’est un élément nécessaire aux axolotls : d’une part il évite la réflexion de la lumière sur la paroi vitrée du sol, et d’autre part permet une accroche pour les petites pattes toutes fines des axos (pattes vous avez pu le remarquer non équipées pour la course) ce qui évite de trop solliciter les muscles peu développés des loulous. Un autre aspect reste l’esthétique générale quoi de plus beau qu’un aquarium avec un fond naturel et permettant la plantation de nombreuses plantes. Un aquarium étant un microcosme, autant reproduire autant que possible des décors naturels. En revanche pour des jeunes axolotls de moins de 10 cm il vaut mieux éviter la présence de tout sol tout simplement car il pourrait lui provoquer une occlusion. Le sansibar étant ultra fin ne pose pas de problème en revanche. Ce souci se pose également pour les plus grands avec les galets et cailloux. L’axolotl possède une ouverture de bouche énorme cependant le cloaque ne dispose pas d’autant de marge, ce qui signifie clairement une occlusion pour le petit chou. Il mange sa nourriture en aspirant il se retrouve donc régulièrement avec du sable dans l’estomac donc autant veiller à ce que la granulométrie de celui-ci soit adaptée, une granulométrie inférieure ou égale à 0.5 mm semble parfaite voire 0.8mm. Des gravillons plus grands pourront peut être ressortir mais créer des micros lésions sur l’intestin ou même les parois stomacales. Ne mettez rien sous votre sable comme l’on peut fréquemment le faire pour les poissons, ni engrais ni tourbe, ni substrat tout en un d'ailleurs, car cela est nocif pour les axolotls (certains créent des agglomérats et d’autres contiennent du fer destructeur pour le foie des axolotls). Choisir son sol Évitez les sables de vivarium,utilisés pour les reptiles et divers lézards, ils ne sont pas prévus pour séjourner sous l’eau les détourner de leur utilisation première peut entraîner des effets négatifs sur la matière qui peut se désagréger ou distribuer dans l’eau des éléments nocifs. Quelques exemples de sols conseillés et déconseillés… du sable fin que vous trouverez aisément chez un pisciniste. Le sable utilisé pour les filtrations des pompes de piscine est parfait et économique puisque les sacs de 25kg s'achètent dans différents magasins de bricolage et chez les piscinistes aux alentours des 8 euros. Le sable noir spécifique aquarium et ne contenant ni quartz ni colorant. Aqualux Concept a de nouvelles couleurs dont du sable totalement noir ! Microbilles couleur caviar chez aqualuxconcept cliquez sur l'image Les micro billes Qui existent en différents coloris mais il faut bien choisir celles à usage strictement aquariophile. Des cas d'occlusion viennent de nous être rapportés dernièrement, donc prudence avec l'usage de la microbille... Sable fin comme le sansibar disponible chez M. Brico**** Les quartzs sont interdits pour deux raisons : la présence de métaux dans les composants et également les petits bords tranchants des éléments pouvant causer des dommages internes. (Cliquez sur les images pour être redirigé vers le site marchand) Dans certains pays il est très commun d'utiliser des tapis de mousse je vous mets donc une image avec un lien. Ce n'est pas parce qu'il s'agit d'une mousse noire qu'elle contient du charbon tout est précisé sur les intitulés. Calculer le volume en sable qu'il vous faut acheter pour garnir votre aquarium. Admettons que votre aquarium mesure 150 cm par 50 cm de profondeur et que vous vouliez 4 cm de hauteur de substrat. Donc l'on calcule ainsi : 150 x 50 x 4 = 30 000 30 000/1000 = 30 kilos de sable. S'il s'agit de micro billes elles seront plus légères il faudra donc prévoir moins. Cliquez sur les images pour commander
- Axolotls et cie, fabrication décor béton
CRÉATION DÉCOR MOUSSE EXPANSÉE ET BÉTON Share Photos et tutoriel de Harold Brasier, merci pour ce partage ! Matériel : 1-cutter 2-tuyau pvc (mais finalement possible de faire des trou sans eux) 3- un support en bois ( le mieux en CP filmé pour éviter de le recouvrir de mortier) 4- trois bombes de mousse expansive (deux auraient suffit pour ce type de décor) 5- 15kg mortier hydrofuge ( plusieurs couche) 6- résine epoxy 123 spécial aquarium
- Axolotls et cie, Bien choisir son aquarium
Haut de page Taille aqua Taille aqua Taille de l'aquarium ? Share Le choix est multiple que ce soit en magasins spécialisés ou bien sur des sites de vente entre particuliers.Il faut d'abord identifier combien d'axolotls vous souhaitez. Deux ou trois? Ou qui sait peut être plus selon les coups de coeur au fil du temps ! Car il s'agit d'un monde passionnant que celui-ci. Beaucoup de mesures sont données, mais certains membres ont dû changer d'aquarium pour plus grand car leurs paramètres étaient constamment instables ou ils connaissaient de fortes hausses de nitrites (NO2) ou nitrates (NO3), nous avons donc changé les mesures indicatives. Voici un tableau avec des tailles d'aquarium repères mais si vous avez deux axolotls dans un 240 litres ils ne seront pas malheureux au contraire ! Tableau avec espace minimal conseillé pour vos axolotls Tableau confort Ce second tableau correspond non pas à des minimas en espace au sol, mais au contraire un assez grand espace de vie pour que vos axolotls se dégourdissent les pattes, nagent vigoureusement, bref le palace ! Evidemment le nombre d'axolotls est plus ou moins variable, sachant que certains aiment se percher en hauteur sur vos plantes, ou bien à l'inverse certains ronchons auront besoin de plus d'espace que d'autres ;) Calcul du litrage de votre aquarium Si il est rectangle, exemple, il mesure 1 mètre de façade et 40 cm de profondeur pour 50 cm de hauteur donc: 100 x 40 x 50 = 200 000 200 000/1000 = 200 litres Pour tout calcul d'aquariums avec façades bombés en cercle ou ellipse voici un lien très utile : http://www.aqua-passion.com/conversions/index.php Installation de l'aquarium : endroits à éviter. Il faut si possible éviter d'installer l'aquarium près d'une fenêtre : la lumière directe encouragerait les algues. Eviter aussi les sources de bruit important (télévision, chaîne hi-fi ...) ou les emplacements à proximité d'un point de passage incessant, très stressants pour les axos. Eviter enfin la proximité d'un chauffage ou d'un radiateur.Par contre, l'aquarium devra bien être en vue : on ne devrait pas avoir à se contorsionner pour l'admirer ! Bien placer l'aquarium. Il doit être disposé sur une surface bien plane (vérifier si vous pouvez au niveau à bulle), sur un meuble solide (un aquarium de 100 litres rempli, avec le décor et tous ses équipements peut facilement peser 120 kilogrammes). Les meubles conçus pour les aquariums vous garantiront une parfaite sécurité. La plupart des fabricants fournissent avec l'aquarium une notice sur la façon de l'installer et les quelques précautions à prendre. Vous pouvez également concevoir vous-même votre meuble pour cela reportez-vous à la section astuce du forum. Vérifiez la qualité des joints avant la mise en eau et assurez-vous qu'il n'y a aucun grain de sable coincé entre la base du bac et le meuble. Car, une fois mis en eau, il ne faudra à aucun prix déplacer le bac rempli, sous peine de catastrophe. Attention !Si vous envisagez d'acquérir un aquarium de grand volume, assurez-vous que votre assurance habitation couvre les dégâts des eaux! Les algues dans l'aquarium Elles sont naturellement présentes sur la terre depuis des millions d'années ... sans algues, la vie telle que nous la connaissons deviendrait impossible. Et oui même ce petit élément que nous considérons comme indésirable a du bon. Même une rivière parfaitement propre a des algues (mais trop serait un signe certain de déséquilibre et pourrait nuire à la faune); laissez un verre d'eau pendant un certain temps dans votre jardin et, tôt ou tard, les algues s'y inviteront (les spores pouvant voyager dans l'air). Ceci étant dit, c'est un tout autre problème lorsqu'il s'agit d'une véritable explosion d' algues , qui rendent l'aquarium non seulement inesthétique mais qui alourdissent la maintenance et font mourir les plus belles plantes ! Dans l'idéal, les algues doivent rester sous contrôle et en faible quantité. Vous trouverez ci-dessous une série de conseils pour ne pas laisser les algues prendre le dessus et garder un aquarium et des plantes saines : Placer l'aquarium le plus à l'abri possible de toute lumière naturelle directe ou excessive (à défaut, on peut coller une feuille de papier/carton noir sur le côté de l'aquarium qui reçoit la lumière du soleil) ; Faire pousser des plantes dans votre aquarium, si possible des plantes à croissance rapide pour commencer. En effet, les plantes entrent en compétition avec les algues et absorbent nitrates et phosphates en excès. Sans plantes, ce sont les algues qui seules en profitent, ce qui peut les faire proliférer. Vous verrez, même avec des axolotls, un bel aquarium planté, ce n'est pas sorcier ! Éviter le surpeuplement ou les aquariums trop petits : on ne le dira jamais assez, mais la majorité des bacs à axolotls sont surpeuplés ou sous-dimensionnés. Résultat : les loulous produisent une grande concentration de nitrates et de phosphates, lesquels servent de nourriture aux algues. Pour la même raison, il faut s'efforcer de siphonner les restes de pellets et autre nourriture 12 h maximum après (si reste il y a, car à force on connait l’appétit de ses pensionnaires.Faire des changements d'eau réguliers peut prévenir la montée excessive des nitrates et surtout des phosphates. Un changement de 10 ou 15% par semaine est utilisé sur les petits bacs (inférieurs à 150 litres ou bien sur les bacs à filtration inférieur à 3 fois le litrage), Sinon 30% une fois par mois suffit (faites une croix dans le calendrier ). Encore faut-il que l'eau de votre robinet ne soit pas elle-même déjà chargée en nitrates et/ou phosphates (des mousses biologiques, résines sont en vente limitant les nitrates, elles s'installent dans les compartiments de votre filtration), mais à n'utiliser que si votre eau de conduite en contient déjà trop) Voici l'adresse à laquelle vous pouvez vérifier la qualité de votre eau : http://social-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/article/qualite-de-l-eau-potable si vous avez besoin d'aide pour décrypter les résultats n'hésitez pas à me contacter ( mail ), Si c'est le cas (souvent dans des régions d'agriculture intensive.Utiliser un éclairage de bonne qualité et ajuster la durée d'éclairage : 8 à 12 heures maximum par jour suffisent largement dans la plupart des cas. L'éclairage devra être adapté aux plantes (puissance + spectre lumineux) : par exemple, un éclairage fort pour des plantes à croissance lente et aux besoins en lumière modérés profitera inévitablement aux algues ; à l'inverse, si l'éclairage était trop faible pour les plantes, elles le feront savoir, en dépérissant ou en poussant mal ... ce qui profiterait encore aux algues. Consultez la section éclairage du forum pour plus d’informations. Nettoyer régulièrement à l'aide d'une raclette algues ou éponge spécifique les zones où elles se développent.Les résines anti nitrates ou anti phosphates permettent d'en réduire significativement la concentration mais ne s'attaquent pas aux vraies causes du problème. Toutefois, si le problème était causé par la présence excessive de nitrates ou de phosphates dans l'eau du robinet, ce serait alors une solution efficace (une autre étant l'utilisation d'eau osmosée, qui sera ensuite reminéralisée avec du Preis par exemple utilisé pour les discus et ne contenant pas d’iode).Utiliser des produits chimiques est déconseillé car d’une part c'est une solution à court terme et qui peut endommager les plantes (les algues et les plantes sont très proches : il est donc difficile de se débarrasser de l'un sans nuire à l'autre). Et d’autre part à bannir avec nos loulous car les composants ne sont pas assimilés par leur foie et peuvent leur causer de graves dommages allant jusqu’à la mort. Le premier problème (en aquariophilie en général) est que les algues sont souvent anéanties dans un temps très bref : en pourrissant, une grande quantité de nitrates/phosphates sont relâchés et la boucle est bouclée ! La limite de cette méthode est surtout qu'elle ne corrige pas les causes du problème d'algues, mais limite seulement les effets de manière temporaire. Un aquarium récemment mis en eau aura très souvent tendance à développer des algues pendant les tout premiers mois et par vagues successives, y compris dans un aquarium bien planté. Rien d'anormal puisque les paramètres de l'eau ne sont pas encore bien équilibrés et que les plantes ont besoin de temps pour s'acclimater et pour bien utiliser les divers nutriments présents dans l'eau (dont les nitrates et les phosphates font partie) : pendant cette phase d'adaptation, ce sont les algues qui en profitent mais cette situation ne devrait normalement pas perdurer et, si le bac est suffisamment planté, les plantes devraient ensuite prendre progressivement le dessus et tirer partie pour leur développement d'une quantité raisonnable de nitrates et de phosphates. Avoir facilement aquarium bien planté. Pour un bel aquarium planté, il est essentiel de considérer ces quelques paramètres : L'éclairage, le Ph, la dureté de l'eau (kh) et le CO2. Pensez à vérifier chaque mois (sur un bac bien rôdé ces paramètres). L'entretien : les plantes ont tendance à "monter" à la recherche de la lumière. Il faudra les tailler de temps en temps pour les rendre plus touffues. Les changements d'eau sont essentiels : les poissons produisent des quantités de nitrates et de phosphates et une quantité excessive de ces éléments ne sera pas absorbée par vos plantes ... mais par les algues !L'aquarium : il faut éviter à tout prix les bacs trop petits sinon les axos ne survivront au mieux que 3 ou 5 années (au lieu d’une quinzaine voire bien plus). Un aquarium de volume acceptable est nécessaire pour garder vos axos en bonne santé, ceux-ci étant de "gros pollueurs". Un autre détail et pas des moindres le nanisme existe aussi chez l’axolotl qui dans un espace réduit se verra lui aussi restreint au niveau taille mais hélas ses organes continueront eux à pousser et donc à se compresser. (Cliquez sur l' image pour être redirigé vers le site marchand)